samedi 21 juillet 2007

Il n'est de pire malheur que d'ignorer son boneur...

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L'association "DIEU EST UN"
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Honore en premier lieu les Dieux immortels dans l'ordre qui leur fut assigné par la Loi. Respecte le Serment.




Honore ensuite les Héros glorifiés. Vénère aussi les Génies terrestres, en accomplissant tout ce qui est conforme aux lois.




Honore aussi et ton père et ta mère et tes proches ,parents.
Entre les autres hommes, fais ton ami de celui qui excelle en vertu. Cède toujours aux paroles de douceur et aux activités salutaires.




N'en viens jamais, pour une faute légère, haïr ton ami, quand tu le peux: car le possible habite près du nécessaire.




Sache que ces choses sont ainsi, et accoutume-toi dominer celles-ci: la gourmandise d'abord, le sommeil, la luxure et l'emportement.




Ne commets jamais aucune action dont tu puisses avoir honte, ni avec un autre, ni en ton particulier. Et, plus que tout, respecte toi toi-même.




Pratique ensuite la justice en actes et en paroles.




Ne t'accoutume point à te comporter dans la moindre des choses sans réfléchir.
Mais souviens-toi que tous les hommes sont destinés à mourir; et parviens à savoir tant acquérir que perdre les biens de la fortune.




A l'égard de tous les maux qu'ont à subir les hommes de par le fait des arrêts augustes du Destin, acceptes-les comme le sort que tu as mérité; supporte-les avec douceur et ne t'en fâche point.




Il te convient de remédier, dans la mesure que tu peux.




Mais pense bien à ceci: que la Destinée épargne aux gens de bien la plupart de ces maux Beaucoup de discours, lâches ou généreux, tombent devant les hommes; ne les accueille pas avec admiration, ne te permets pas de t'en écarter.




Mais si tu vois qu'on dit quelque chose de faux supporte-le avec patience et douceur.
Quant à ce que je vais te dire, observe-le en toute circonstance.




Que jamais personne, ni par ses paroles ni par ses actions, ne puisse jamais t'induire à proférer ou à faire ce qui pour toi ne serait pas utile.




Réfléchis avant d'agir, afin de ne point faire des choses insensées, car c'est le propre d'un être malheureux de proférer ou de faire les choses insensées.




Ne fais donc jamais rien dont tu puisses avoir à t'affliger dans la suite.




N'entreprends jamais ce que tu ne connais pas; mais apprends tout ce qu'il faut que tu saches, et tu passeras la vie la plus heureuse.




Il ne faut pas négliger la santé de ton corps, mais avec mesure lui accorder le boire, le manger, l'exercice, et j'appelle mesure ce qui jamais ne saurait t'incommoder.




Habitue-toi à une existence propre, simple; et garde-toi de faire tout ce qui attire l'envie. Ne fais pas de dépenses inutiles, comme ceux qui ignorent en quoi consiste le beau.




Ne sois pas avare non plus: la juste mesure est excellente en tout. Ne prends jamais à tâche ce qui pourrait te nuira, et réfléchis avant, d'agir.




Ne permets pas que le doux sommeil se glisse sous tes yeux, avant d'avoir examiné chacune des actions de ta journée.




En quoi ai-je fauté ? Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je omit de ce qu'il me fallait faire ? Commence par la première à toutes les parcourir.




Et ensuite, si lu trouves que tu as commis des fautes, gourmande-toi; mais, si tu as bien agi, réjouis-toi.




Travaille à mettre ces préceptes en pratique, médite-les; il faut que tu les aimes, et ils te mettront sur les traces de la vertu divine, J'en jure par celui qui transmit à notre âme le sacré Quaternaire, source de la Nature dont le cours est éternel.




Mais ne commence pas à prendre à tâche une œuvre sans demander aux Dieux de la parachever.




Quand tous ces préceptes te seront familiers, tu connaîtras la constitution des Dieux Immortels et des hommes mortels, tu sauras jusqu'à quel point les choses se séparent, et jusqu'à quel point elles se rassemblent.




Tu connaîtras aussi, dans la mesure de la Justice, que la Nature est en tout semblable à elle-même, de sorte que tu n'espéreras point l'inespérable, et que plus rien ne te sera caché.




Tu sauras encore que les hommes choisissent eux-mêmes et librement leurs maux, misérables qu'ils sont; ils ne savent ni voir ni entendre les biens qui sont près d'eux.




Peu nombreux sont ceux qui ont appris à se libérer de leurs maux.




Tel est le sort qui trouble les esprits des mortels. Comme des cylindres, ils roulent çà et là, accablés de maux infinis. Innée en eux, en en effet, l'affligeante Discorde les accompagne et leur nuit sans qu'ils s'en aperçoivent ; il ne faut point la provoquer, mais la fuir en cédant.




O Zeus, notre père, tu délivrerais tous les hommes des maux nombreux qui les accablent, si tu montrais à tous de quel Génie ils se servent ! Mais toi, prends courage, puisque tu sais que la race des hommes est divine, et que la Nature sacrée leur révèle ouvertement toutes choses.




Si elle te les découvre, tu viendras à bout de tout ce que je l'ai prescrit; ayant guéri ton âme, tu la délivreras de ces maux.




Mais abstiens-toi des aliments dont nous avons parlé, en appliquant ton jugement à tout ce qui peut servir à purifier et à libérer ton âme.




Réfléchis sur chaque e chose, en prenant pour cocher l'excellente intelligence d'en haut.




Et si tu parviens, après avoir abandonné ton corps, dans le libre éther, tu seras dieu immortel, incorruptible, et à jamais affranchi de la mort.






vendredi 20 juillet 2007

Ce siècle avait deux ans...




























Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,


Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,


Et du premier consul, déjà, par maint endroit,


Le front de l'empereur brisait le masque étroit.


Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,


Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole,


Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois

Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ;


Si débile qu'il fut, ainsi qu'une chimère,


Abandonné de tous, excepté de sa mère,


Et que son cou ployé comme un frêle roseau


Fit faire en même temps sa bière et son berceau.


Cet enfant que la vie effaçait de son livre,


Et qui n'avait pas même un lendemain à vivre,


C'est moi. -




Je vous dirai peut-être quelque jour


Quel lait pur, que de soins, que de voeux, que d'amour,


Prodigués pour ma vie en naissant condamnée,


M'ont fait deux fois l'enfant de ma mère obstinée,


Ange qui sur trois fils attachés à ses pas


Épandait son amour et ne mesurait pas !


Ô l'amour d'une mère ! amour que nul n'oublie !


Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !


Table toujours servie au paternel foyer !


Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier !





Je pourrai dire un jour, lorsque la nuit douteuse


Fera parler les soirs ma vieillesse conteuse,


Comment ce haut destin de gloire et de terreur


Qui remuait le monde aux pas de l'empereur,


Dans son souffle orageux m'emportant sans défense,


A tous les vents de l'air fit flotter mon enfance.


Car, lorsque l'aquilon bat ses flots palpitants,

L'océan convulsif tourmente en même temps


Le navire à trois ponts qui tonne avec l'orage,


Et la feuille échappée aux arbres du rivage !





Maintenant, jeune encore et souvent éprouvé,


J'ai plus d'un souvenir profondément gravé,


Et l'on peut distinguer bien des choses passées


Dans ces plis de mon front que creusent mes pensées.


Certes, plus d'un vieillard sans flamme et sans cheveux,


Tombé de lassitude au bout de tous ses voeux,


Pâlirait s'il voyait, comme un gouffre dans l'onde,


Mon âme où ma pensée habite, comme un monde,


Tout ce que j'ai souffert, tout ce que j'ai tenté,



Tout ce qui m'a menti comme un fruit avorté,


Mon plus beau temps passé sans espoir qu'il renaisse,


Les amours, les travaux, les deuils de ma jeunesse,


Et quoiqu'encore à l'âge où l'avenir sourit,


Le livre de mon coeur à toute page écrit !






Si parfois de mon sein s'envolent mes pensées,


Mes chansons par le monde en lambeaux dispersées ;


S'il me plaît de cacher l'amour et la douleur


Dans le coin d'un roman ironique et railleur ;


Si j'ébranle la scène avec ma fantaisie,


Si j'entre-choque aux yeux d'une foule choisie


D'autres hommes comme eux, vivant tous à la fois


De mon souffle et parlant au peuple avec ma voix ;


Si ma tête, fournaise où mon esprit s'allume,


Jette le vers d'airain qui bouillonne et qui fume


Dans le rythme profond, moule mystérieux


D'où sort la strophe ouvrant ses ailes dans les cieux ;


C'est que l'amour, la tombe, et la gloire, et la vie,


L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie,


Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal,


Fait reluire et vibrer mon âme de cristal,


Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j'adore


Mit au centre de tout comme un écho sonore !




D'ailleurs j'ai purement passé les jours mauvais,


Et je sais d'où je viens, si j'ignore où je vais.


L'orage des partis avec son vent de flamme


Sans en altérer l'onde a remué mon âme.


Rien d'immonde en mon coeur, pas de limon impur


Qui n'attendît qu'un vent pour en troubler l'azur !





Après avoir chanté, j'écoute et je contemple,


A l'empereur tombé dressant dans l'ombre un temple,


Aimant la liberté pour ses fruits, pour ses fleurs,


Le trône pour son droit, le roi pour ses malheurs ;


Fidèle enfin au sang qu'ont versé dans ma veine


Mon père vieux soldat, ma mère vendéenne !



A villequier

En Memoire de Mon pere Christophe qui m'a fait connaitre ce poeme, à travers lequel il se retrouvait apres le deces de son fils, un de mes ainés.








Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,

Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ;

Maintenant que je suis sous les branches des arbres,

Et que je puis songer à la beauté des cieux ;



Maintenant que du deuil qui m'a fait l'âme obscure

Je sors, pâle et vainqueur

,Et que je sens la paix de la grande nature

Qui m'entre dans le cœur ;



Maintenant que je puis, assis au bord des ondes,

Emu par ce superbe et tranquille horizon,

Examiner en moi les vérités profondes

Et regarder les fleurs qui sont dans le gazon ;



Maintenant, ô mon Dieu ! que j'ai ce calme sombre

De pouvoir désormais

Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l'ombre

Elle dort pour jamais ;



Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles,

Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,

Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,

Je reprends ma raison devant l'immensité ;



Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;

Je vous porte, apaisé,

Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire

Que vous avez brisé ;

Je viens à vous, Seigneur ! confessant que vous êtes

Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant !

Je conviens que vous seul savez ce que vous faites,

Et que l'homme n'est rien qu'un jonc qui tremble au vent ;



Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme

Ouvre le firmament ;

Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme

Est le commencement ;



Je conviens à genoux que vous seul, père auguste,

Possédez l'infini, le réel, l'absolu ;

Je conviens qu'il est bon, je conviens qu'il est juste

Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l'a voulu !



Je ne résiste plus à tout ce qui m'arrive

Par votre volonté.

L'âme de deuils en deuils, l'homme de rive en rive,

Roule à l'éternité.



Nous ne voyons jamais qu'un seul côté des choses ;

L'autre plonge en la nuit d'un mystère effrayant.

L'homme subit le joug sans connaître les causes.

Tout ce qu'il voit est court, inutile et fuyant.



Vous faites revenir toujours la solitude

Autour de tous ses pas.

Vous n'avez pas voulu qu'il eût la certitude

Ni la joie ici-bas !



Dès qu'il possède un bien, le sort le lui retire.

Rien ne lui fut donné, dans ses rapides jours,

Pour qu'il s'en puisse faire une demeure, et dire :

C'est ici ma maison, mon champ et mes amours !



Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux voient ;

Il vieillit sans soutiens.

Puisque ces choses sont, c'est qu'il faut qu'elles soient ;

J'en conviens, j'en conviens !



Le monde est sombre, ô Dieu ! l'immuable harmonie

Se compose des pleurs aussi bien que des chants ;

L'homme n'est qu'un atome en cette ombre infinie,

Nuit où montent les bons, où tombent les méchants.



Je sais que vous avez bien autre chose à faire

Que de nous plaindre tous,

Et qu'un enfant qui meurt, désespoir de sa mère,

Ne vous fait rien, à vous !



Je sais que le fruit tombe au vent qui le secoue,

Que l'oiseau perd sa plume et la fleur son parfum ;

Que la création est une grande roue

Qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un ;



Les mois, les jours, les flots des mers, les yeux qui pleurent,

Passent sous le ciel bleu ;

Il faut que l'herbe pousse et que les enfants meurent ;

Je le sais, ô mon Dieu !



Dans vos cieux, au-delà de la sphère des nues,

Au fond de cet azur immobile et dormant,

Peut-être faites-vous des choses inconnues

Où la douleur de l'homme entre comme élément.



Peut-être est-il utile à vos desseins sans nombre

Que des êtres charmants

S'en aillent, emportés par le tourbillon sombre

Des noirs événements.



Nos destins ténébreux vont sous des lois immenses

Que rien ne déconcerte et que rien n'attendrit.

Vous ne pouvez avoir de subites clémences

Qui dérangent le monde, ô Dieu, tranquille esprit !


Je vous supplie, ô Dieu ! de regarder mon âme,

Et de considérer

Qu'humble comme un enfant et doux comme une femme,

Je viens vous adorer !



Considérez encor que j'avais, dès l'aurore,

Travaillé, combattu, pensé, marché, lutté,

Expliquant la nature à l'homme qui l'ignore,

Eclairant toute chose avec votre clarté ;



Que j'avais, affrontant la haine et la colère,

Fait ma tâche ici-bas,

Que je ne pouvais pas m'attendre à ce salaire,

Que je ne pouvais pas



Prévoir que, vous aussi, sur ma tête qui ploie

Vous appesantiriez votre bras triomphant,

Et que, vous qui voyiez comme j'ai peu de joie,

Vous me reprendriez si vite mon enfant !



Qu'une âme ainsi frappée à se plaindre est sujette,

Que j'ai pu blasphémer,

Et vous jeter mes cris comme un enfant qui jette

Une pierre à la mer !



Considérez qu'on doute, ô mon Dieu ! quand on souffre,

Que l'œil qui pleure trop finit par s'aveugler,

Qu'un être que son deuil plonge au plus noir du gouffre,

Quand il ne vous voit plus, ne peut vous contempler,



Et qu'il ne se peut pas que l'homme, lorsqu'il sombre

Dans les afflictions,

Ait présente à l'esprit la sérénité sombre

Des constellations !



Aujourd'hui, moi qui fus faible comme une mère,

Je me courbe à vos pieds devant vos cieux ouverts.

Je me sens éclairé dans ma douleur amère

Par un meilleur regard jeté sur l'univers.



Seigneur, je reconnais que l'homme est en délire

S'il ose murmurer ;

Je cesse d'accuser, je cesse de maudire,

Mais laissez-moi pleurer !



Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière,

Puisque vous avez fait les hommes pour cela !

Laissez-moi me pencher sur cette froide pierre

Et dire à mon enfant : Sens-tu que je suis là ?



Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes,

Le soir, quand tout se tait,

Comme si, dans sa nuit rouvrant ses yeux célestes,

Cet ange m'écoutait !



Hélas ! vers le passé tournant un œil d'envie,

Sans que rien ici-bas puisse m'en consoler,

Je regarde toujours ce moment de ma vie

Où je l'ai vue ouvrir son aile et s'envoler !



Je verrai cet instant jusqu'à ce que je meure,

L'instant, pleurs superflus !

Où je criai : L'enfant que j'avais tout à l'heure,

Quoi donc ! je ne l'ai plus !



Ne vous irritez pas que je sois de la sorte,

Ô mon Dieu ! cette plaie a si longtemps saigné !

L'angoisse dans mon âme est toujours la plus forte,

Et mon cœur est soumis, mais n'est pas résigné.



Ne vous irritez pas ! fronts que le deuil réclame,

Mortels sujets aux pleurs,

Il nous est malaisé de retirer notre âme

De ces grandes douleurs.



Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires,

Seigneur ; quand on a vu dans sa vie, un matin,

Au milieu des ennuis, des peines, des misères,

Et de l'ombre que fait sur nous notre destin,



Apparaître un enfant, tête chère et sacrée,

Petit être joyeux,

Si beau, qu'on a cru voir s'ouvrir à son entrée

Une porte des cieux ;



Quand on a vu, seize ans, de cet autre soi-même

Croître la grâce aimable et la douce raison,

Lorsqu'on a reconnu que cet enfant qu'on aime

Fait le jour dans notre âme et dans notre maison,



Que c'est la seule joie ici-bas qui persiste

De tout ce qu'on rêva,

Considérez que c'est une chose bien triste

De le voir qui s'en va !

Apres la Bataille.







Mon père, ce héros au sourire si doux,


Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous


Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,


Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,


Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.


Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.


C'était un Espagnol de l'armée en déroute


Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,


Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.


Et qui disait: " A boire! à boire par pitié !


"Mon père, ému, tendit à son housard fidèle


Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,


Et dit: "Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.


"Tout à coup, au moment où le housard baissé


Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,


Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,


Et vise au front mon père en criant: "Caramba!


"Le coup passa si près que le chapeau tomba


Et que le cheval fit un écart en arrière."


Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père.


mercredi 18 juillet 2007

BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE

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BIOGRAPHIE :



Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802. Fils d'un général de Napoléon, il suivit son père dans plusieurs expéditions et campagnes, en Italie et en Espagne. De retour à Paris, il s'adonne aux lettres. Il veut "être Chateaubriand ou rien". Il se marie avec Adèle Foucher, son amour de jeunesse, avec qui il a cinq enfants. Mais il a aussi une maîtresse durant une grande partie de sa vie: Juliette Drouet. Son talent littéraire est reconnu très tôt et il lance "les Odes" en 1822. Dès lors, il multiplie les créations et devient le chef de file de l'école romantique avec le triomphe de son drame : Hernani. (1830)En 1841, il est élu à l'Académie française, après un premier échec. Cette période féconde est pourtant assombrie par des chagrins personnels. Son ménage est brisé par la trahison de son ami Saint-Beuve. Quelques années plus tard, il perd sa fille aînée Léopoldine, qui se noie accidentellement. C'est un choc terrible. Il cesse un temps d'écrire et se lance dans la vie publique.


En 1845, il est nommé pair de France. En 1848 il est élu député de Paris à l'Assemblée Constituante et fonde le journal l'Evénement pour préparer sa candidature à la Présidence de la République et devient un personnage politique. Elu député, en faveur de Louis Napoléon, il ne tarde pas à changer de camp et à devenir un opposant de celui qu'il considère comme un tyran. En décembre 1851, il participe à un mouvement de résistance et doit s'exiler. Il se retire en Belgique, puis à Jersey, puis à Guernesey et ne rentre en France qu'en 1870. Pendant ces quinze années d'exil, Hugo produit ses plus grandes oeuvres : Les contemplations, La légende des siècles et Les misérables. Victor Hugo est triomphalement accueilli lorsqu'il rentre en France en 1870, à la chute de l'Empire. Il tente de participer activement à la vie publique mais, déçu par le nouveau gouvernement, il se retire à nouveau à Guernesey. A sa mort le 22 mai 1885, la République lui fait des funérailles nationales et il est enterré au Panthéon.


1820 Ode sur la Mort du Duc de Berry 1824 Nouvelles Odes

1826 Odes et Ballades

1827 Cromwell

1829 Les Orientales , Le dernier jour d'un condamné, Marion De Lorme

1830 Hernani

1831 Notre-Dame de Paris, Feuilles d'Automne

1832 Le Roi s'amuse

1833 Lucrèce Borgia, Marie Tudor

1835 Le Chants du Crépuscule

1837 Voix intérieures

1838 Ruy Blas

1843 Les Burgraves

1852 Napoléon le Petit

1853 Les Châtiments

1856 Les Contemplations

1859 La Légende des Siècles

1862 Les Misérables

1863 William Shakespeare

1865 Chansons des rues et des bois

1866 Les Travailleurs de la mer, Mille francs de récompense, l'Intervention

1869 l'Homme qui rit

1874 Quatre-Vingt-Treize et Mes Fils

1875 deux premiers volumes d'Actes et Paroles (Avant l'exil et pendant l'exil)

1876 troisième volume d'Actes et Paroles (Depuis l'exil)

1877 deuxième série de la Légende des Siècles , l'Art d'être grand-père, première partie de l'Histoire d'un crime

1878 deuxième partie de l'Histoire d'un crime, Le Pape

1879 La Pitié Suprême

1880 Religions et religion (écrit en 1870)

1883 troisième Tome de la Légende des Siècles Posthume

1886 La Fin de Satan 1887-1900 Choses vues (essai)